Le 25 février, Bananec est retourné à l’eau après 5 mois de travaux au sec.
Les dernières couches de peinture ont été passées les jours précédents, jusqu’à la veille pour les ultimes retouches d’antifouling.
Jeudi matin, les conditions sont idéales pour une remise à l’eau, beau temps, pas de vent, marée basse, début montante : le bateau pourra rester sous surveillance jusqu’en milieu d’après-midi au port en attendant la marée haute pour remonter l’Adour et passer le pont Saint-Esprit jusqu’à sa prochaine destination.
Le remise à l’eau se passe très vite, tellement vite que le bateau est déjà presqu’à l’eau quand on se rend compte qu’on n’a pas pris les amarres et les pare-battages…
Finalement, tout se passe bien. Le bateau est amarré au ponton de passage pour l’étape suivante : surveiller les fuites. un bateau qui est resté longtemps au sec fuit…
Et effectivement, il fuit ! plusieurs litres d’eau se faufilent entre les bordés dès le début. Impressionnant. Et un peu inquiétant aussi…
Nous enlevons plusieurs dizaines de sceaux la première heure avant la pause déjeuner. retour en début d’après midi avec l’élément qui va sauver notre après-midi, une petite pompe 12V qui malgré sa petite taille fonctionne à merveille et vide les fonds avec une vitesse impressionnante…
Départ pour la SNB
A 15h, départ du port d’Anglet pour la Société Nautique de Bayonne qui accueillera Bananec pour la suite des travaux et en attendant l’été.
A 17h, Bananec est amarré au ponton. La pompe a tournée toute l’après-midi et va faire une pause jusqu’au lendemain matin pour recharger la batterie.
Un bateau étanche
Le lendemain matin et après une nuit assez agitée en imaginant l’état dans lequel j’allais retrouver Bananec, je constate qu’une bonne quantité d’eau est rentrée, mais moins que ce que je craignais. C’est reparti pour une journée de pompage. je rebranche la batterie pour la journée avant de la recharger à nouveau pendant la nuit. le surlendemain, très peu d’eau…
Finalement, il aura fallu moins de 48h pour que les bordés retrouvent leur place et que le bateau redevienne étanche.
Merci à Lawrence pour le coup de main lors du convoyage.
Et surtout un très grand merci à Pierre, gérant de Biarritz Yachting pour m’avoir proposé une place au sec et pour tous ses conseils pendant la rénovation.
